1930 - Le PMU
Depuis la loi du autorisant le pari mutuel, on ne peut parier sur les courses de chevaux que sur les hippodromes. Ceux qui ne peuvent s’y rendre sont placés devant l’alternative : ou s’abstenir, ou confier leurs paris à des « bookmakers » agissant illégalement. Le prospère commerce des paris clandestins, dont la répression s’avère difficile, ne fait pas l’affaire des sociétés de courses organisatrices, ni de l’État, tous deux privés d’importants revenus leur échappant. Et cette situation inquiète plus que jamais un milieu agricole directement concerné, celui de l’élevage, destinataire d’une part des prélèvements sur les paris. On s’accorde enfin pour combattre les clandestins, le meilleur moyen étant de les concurrencer sur leur propre terrain, c’est-à-dire en ville. Le débat est ouvert au printemps 1930. Faut-il permettre l’enregistrement des paris sur les courses en dehors des hippodromes ?